1. |
Post-Traumatic
06:04
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POST-TRAUMATIQUE
Sans mentir, je cherche tous les soirs,
A me rappeler la fin de notre histoire,
Je n’ai plus aucun souvenir,
C’est certain, il n’y a pas pire,
Je n’ai pas pu te faire tant souffrir…
Un homme ici m’écoute sans un mot,
Il prend des notes derrière un bureau,
Depuis le début il me sourit,
Je crois bien qu’il a compris,
Dès qu’il a vu ton sang sur mes mains…
Mais où sont donc passées,
Les dernières heures de ma vie,
Que m’est-il donc arrivé ?
L’aurais-je (tuée) ? – post-traumatique
Paraîtrait que je souffre d’amnésie,
Suite au traumatisme que j’aurais subi,
Il se pourrait même que ça empire,
Que je m’enlise dans un délire,
Qui me rende dingue à n’en plus finir…
Deux ans maintenant que je suis enfermé,
Qu’ils m’analysent parmis ces cinglés,
Mais moi je sais que rien n’y fera,
Ils ne sauront jamais pourquoi,
Je t’ai tuée de mes mains de sang froid...
Mais où sont donc passées,
Les dernières heures de ma vie,
Que m’est-il donc arrivé ?
L’aurais-je (tuée) ? – post-traumatique
Mais où sont donc passées,
Les dernières heures de ma vie,
Que m’est-il donc arrivé ?
L’aurais-je (tuée) ? – post-traumatique
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2. |
Chercher
05:02
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CHERCHER
Suis-je donc le seul à entendre cette voix ? « Viens, viens à moi »
Suis-je donc le seul devant prendre un choix ? « Entends-tu cet ordre : viens !»
Mes nuits sont blanches et mes yeux sont noirs. « Viens, viens à moi »
Je n’peux pas croire qu’il n’y a plus d’espoir. « Entends-tu cet ordre : viens ! »
Chercher,
A comprendre cette vie,
Affronter mes douleurs, ces voix et mes pleurs,
Je n’pense plus qu’à cette envie…
Ainsi je m’avance vers toi. « Viens, viens à moi »
Je crois bien que tu n’comprends pas. « Entends-tu cet ordre : viens ! »
J’ai décidé de te dire en face, « Viens, viens à moi »
Que tu n’auras plus de place. Dans ma tête, je veux le vide…
Chercher,
A comprendre cette vie,
Affronter mes douleurs, ces voix et mes pleurs,
Je n’pense plus qu’à cette envie…
Chercher,
A comprendre cette vie,
Affronter mes douleurs, ces voix et mes pleurs,
Je n’pense plus, je n’pense plus…
Voici la preuve…
[solo]
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3. |
La Nuit Des Temps
02:58
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LA NUIT DES TEMPS
Non, je ne crois plus du tout,
En l’existence,
De cet homme, Dieu.
Non, plus rien du tout n’y fera,
C’est certain,
Je le bannis.
Depuis la nuit des temps,
On marche seul,
On meurt en silence.
Depuis la nuit des temps,
Nous n’avons oui comme allié,
Que nos ombres à nos pieds.
Oh, quelle lucidité.
Tu auras mis
Du temps mais oui
Oh, je dois tous vous l’avouer
Je renie,
Tous mes devoirs.
Depuis la nuit des temps,
Tu marches seul,
Tu meurs en silence.
Depuis la nuit des temps,
Tu n’as plus oui comme allié,
Que ton ombre à tes pieds.
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4. |
Un Gars Pas Drôle
04:46
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UN GARS PAS DRÔLE
Maint’nant écoute je vais te raconter l’histoire,
D’un gars pas drôle sans doute un peu trop con.
Son nom ? Qu’est-ce ça peut bien t’faire ?
Des types comme ça t’en croise à chaque coin de nos rues !
Et t’es peut-être,
L’un de ceux-là.
Un conso de première !
Une tête en l’air.
Le genre à faire des affaires. (une tête en l’air)
Oui le conso de première. (une tête en l’air)
Not’e gars pas drôle n’aime pas les choses trop gaies,
Trop con il ne gobe que ce qu’on lui donne.
Ma foi, qu’est-ce ça peut bien t’faire ?
Des types comme ça t’en croise à chaque coin de nos rues !
Et t’es peut-être,
L’un de ceux-là.
Un conso de première,
Une tête en l’air.
Le genre à faire des affaires. (une tête en l’air)
Oui le conso de première. (une tête en l’air)
Non, tu n’as pas de crainte à avoir,
Ta vie t’appartient,
Tu n’es pas qu’une copie fade,
D’une conso qu’on impose,
Tes goûts te sont propres,
Te sont chères, rien qu’à toi.
Cette fois c’est clair c’est la fin de l’histoire,
T’attend pas trop à la morale qui tue.
Tu penses, qu’est-ce ça peut bien t’faire.
Ca s’trouve peut-être je te crois’rai au bout d’la rue.
Car t’es peut-être,
L’un de ceux-là.
Un conso de première !
Une tête en l’air.
Le genre à faire des affaires. (une tête en l’air)
Oui le conso de première. (une tête en l’air)
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5. |
Corde Raide
06:24
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CORDE RAIDE
Je m’élève,
Dans le ciel.
Sous mes pieds cette corde qui m’ensorcelle.
Des voix fusent,
Des gens pleurent.
Sur cette corde je m’avance, je n’ai pas peur.
Je vous parle de l’attrait du vide,
Et du plaisir du néant qui s’installe en moi.
Par envie je m’engage, je m’abandonne,
Tout seul sur la corde raide.
Je n’veux plus,
Du rôle du journaliste.
Comme du pianiste dans les bordels.
Sans est fini, de la figuration.
Je veux de l’action.
Donc je m’engage,
Sur la corde raide !
Je m’élève,
Dans le ciel.
Sous mes pieds cette corde qui m’ensorcelle.
Des voix fusent,
Des gens pleurent.
Sur cette corde je m’avance, je n’ai pas peur.
Je vous parle de l’attrait du vide
Et du plaisir du néant qui s’installe en moi.
Par envie je m’engage, je m’abandonne,
Tout seul sur la corde raide.
Je m’élève,
Dans le ciel.
Sous mes pieds cette corde qui m’ensorcelle.
Des voix fusent,
Des gens pleurent.
Sur cette corde je m’avance, je n’ai pas peur.
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6. |
Juste En Moi
03:46
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JUSTE EN MOI
Alors ça y est tu décides de te montrer,
Rapproche toi donc un peu plus pour que j’admire,
Le gars qui m’a fait passer,
A côté de tout, de tous mes désirs.
Face à c’miroir je n’peux pas y croire,
Face à c’miroir, c’est le désespoir.
C’est mon double, mes travers,
Qui se présentent à mes yeux,
C’est mon double, mes travers,
Que je vois mon Dieu.
C’est ainsi qu’j’me rendis compte,
Que le Malin n’était autre,
C’est ainsi qu’j’me rendis compte,
Que le Malin n’était autre,
N’était autre qu’en moi.
(juste en moi)
Maint’nant que faire pour apaiser la douleur,
Les p’tits cachets bleus ne feront plus l’affaire.
Combattre ainsi toutes mes peurs ?
J’préfère encore déclarer la guerre.
Face à c’miroir je n’peux pas y croire,
Face à c’miroir, c’est le désespoir.
C’est mon double, mes travers,
Qui se présentent à mes yeux,
C’est mon double, mes travers,
Que je vois mon Dieu !
C’est ainsi qu’j’me rendis compte,
Que le Malin n’était autre,
C’est ainsi qu’j’me rendis compte,
Que le Malin n’était autre,
N’était autre qu’en moi.
(juste en moi)
(Dix ans de cet enfer,
Ont suffi à briser toute ma vie.
Je n’veux plus me battre,
Je n’veux plus souffrir,
Il est temps que vienne l’heure du chaos…)
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